Immobilier à Paris et en Ile-de-France : qui achète dans la Région ?
Publié le
03/05/2016
mis à jour le
La hausse des prix de l’immobilier a réduit l’accès à la propriété des catégories socio-professionnelles les plus modestes, au profit des cadres, surtout dans le cœur de l’agglomération parisienne.
La hausse des prix de l’immobilier a réduit l’accès à la propriété des catégories socio-prefessionnelles les plus modestes, au profit des cadres, surtout dans le cœur de l’agglomération parisienne.
En Ile-de-France, 44% des acquéreurs d’appartements sont cadres et dirigeants d’entreprise en 2015, soit une hausse de 10 points par rapport à 2005.
A contrario, la part des professions intermédiaires a chuté de 33% à 28% et celle des employés et ouvriers de 24% à 17%.
La légère progression des retraités parmi les acquéreurs (6% en 2005 à 8% en 2015) s’explique par leur augmentation dans la population francilienne.
L’effet est moins marqué pour le marché des maisons, où la part des cadres n’a augmenté que de 4 points en 10 ans et diminué d’autant pour les professions intermédiaires, employés et ouvriers.
Qui achète des appartements à Paris ?
Dans Paris, en 2015 près de 2 acquéreurs sur 3 sont cadres ou dirigeants d’entreprise.
C’est à Paris que la part des cadres, artisans et dirigeants d’entreprise a le plus progressé parmi les acquéreurs.
De façon symétrique, c’est aussi à Paris que la part des professions intermédiaires a le plus diminué (-8 points en 10 ans). Dans la Capitale, le prix d’un appartement à Paris est passé de 5.200 € fin 2005, à près de 8.000 € fin 2015, rendant très difficile l’accession pour les ménages
modestes et même intermédiaires.
Quel est le profil socio-professionnel d’un acquéreur francilien ?
En Ile-de-France, 44% des acquéreurs d’appartements sont cadres et dirigeants d’entreprise en 2015, soit une hausse de 10 points par rapport à 2005. A contrario, la part des professions intermédiaires a chuté de 33% à 28% et celle des employés et ouvriers de 24% à 17%. La légère progression des retraités parmi les acquéreurs (6% en 2005 à 8% en 2015) s’explique par leur augmentation dans la population francilienne.
L’effet est moins marqué pour le marché des maisons, où la part des cadres n’a augmenté que de 4 points en 10 ans et diminué d’autant pour les professions intermédiaires, employés et ouvriers.
Qui sont les acheteurs d’appartements et de maisons en Grande Couronne ?
En Grande Couronne, l’origine socio-professionnelle des acquéreurs est plus diversifiée, tant pour les appartements que pour les maisons.
Dans un schéma identique mais plus modéré, sans doute parce que les prix restent plus raisonnables, la part des cadres et dirigeants d’entreprise a augmenté (+3 points) au détriment de celle des employés et ouvriers (-4 points) qui restent encore très présents en Grande Couronne (29% des acquéreurs d’appartements).
Peu d’évolution de la typologie des acquéreurs de maisons en Grande Couronne
Le marché des maisons en Grande Couronne est plus prisé des dirigeants d'entreprise et cadres, qui représentent 32% des acquéreurs (+3 points). La part des retraités y est plus limitée (environ 5%).
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